Il s’agit de l’ancienne plateforme d’accès aux formations du supérieur, celle qui a précédé Parcoursup. Il y a plusieurs différences notables. Les deux plus importantes sont les suivantes : absence de classement sur critères scolaires de la part des établissements non-sélectifs (Universités), et classement des voeux de la part des candidats.
Dans APB, les formations non-sélectives n’émettaient pas de classements des lycéens qui y avaient candidaté. En principe, tous les candidat(e)s y étaient accepté(e)s, puisqu’il n’y avait pas de sélection. Néanmoins, dans certaines filières en tension dans certains territoires, il n’y avait pas assez de places par rapport au nombre de candidats (essentiellement en psychologie, en médecine et en STAPS). Dans ce cas, et comme la sélection sur critère scolaire était interdite, on avait recours au tirage au sort, ce qui a entraîné de nombreuses polémiques. La création de Parcoursup est, au moins officiellement, motivée par cette difficulté.
Avec la plateforme APB, les candidat(e)s ne se contentaient pas comme pour Parcoursup d’indiquer leurs voeux, pêle-mêle pour ainsi dire, ils et elles devaient établir un classement. Cela supposait de prendre des décisions peut-être un peu difficile plus tôt pour les lycéens, mais cela permettait surtout d’avoir l’ensemble des résultats quasiment immédiatement : pour chaque candidat(e), une fois un voeu accepté par une formation, tous les voeux de rang inférieur dans le classement du candidat(e) étaient automatiquement libéré. L’algorithme moulinait donc l’ensemble des voeux et en une journée, l’ensemble des affectations (qui étaient les meilleures possibles pour les candidat(e)s étant donnés leurs voeux) étaient décidées.