Pour rappel, la plateforme Parcoursup requiert un classement des candidat(e)s par les formations. Après la première étape, pendant laquelle les candidat(e)s ont émis leurs voeux et sous-voeux et constitué leurs dossiers, c’est au tour des établissement accueillant les formations de classer les dossiers de celles et ceux qui ont candidaté à leurs formations. Sur la base de ces dossiers, est donc établi un classement qui correspond aux priorités d’accès. A chaque formation correspond donc un classement. Un(e) candidat(e) classé(e) premier ou première est de fait admis(e) dans la formation. Un(e) candidat(e) classé à un rang au-delà de la capacité de la formation n’est pas sûr d’être pris(e) et doit attendre (il ou elle est sur liste d’attente).
La situation est un peu différence en fonction du caractère sélectif ou non-sélectif de la formation. Les formations non-sélectives (comme les licences traditionnelles à l’Université) doivent classer l’ensemble des candidat(e)s, même si cela ne garantit pas qu’ils ou elles seront tous pris(e)s. Les formations sélectives choisissent de ne classer qu’une partie des candidat(e)s. En gros, elles indiquent ainsi qu’elles n’admettront pas les candidat(e)s non-classé(e)s.
Une question cruciale est bien évidemment de savoir comment sont déterminés ces classements. Contrairement à ce qui est souvent pensé, il n’y a pas d’algorithme Parcoursup, mais des procédures internes à chaque formation. Chaque formation peut procéder à l’examen des candidatures par un conseil de sélection formés d’enseignants par exemple, ou appliquer un algorithme (généralement une simple moyenne pondéré de différents critères), voire utiliser des procédures qui mêlent les deux.